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Un café salé

 L'équipe de No Parking boit du café. À raison de 2 cafés par jour en moyenne, pour 4 buveurs de café toujours en moyenne, sur 5 jours de la semaine : nous utilisons 40 dosettes de café et 4 litres d'eau par semaine. Cette moyenne est arrondie à l’inférieur ! Parfois, ce sont 3 cafés par jour, pour 5 buveurs de café. <br/>

Pour commencer, l'eau : nous vidons le fond d'eau inutilisé de la réserve de la cafetière dans les plantes, pour éviter de la gaspiller. D'ailleurs, depuis que nous faisons cela, les piments que nous faisons pousser au bureau donnent beaucoup plus de fruits… Découverte intrigante, il y a une fuite de café dans la réserve de la cafetière, nous donnons donc chaque jour une dose minime de caféïne aux plantes, qui sont comme nous sensibles à cette molécule.<br/>

Ensuite, le café : nous utilisons des dosettes en cellulose qui sont bio-dégradables, et à défaut de limiter notre consommation, pouvons-nous limiter notre production de déchets ?
 La première solution qui m’est venue a été de supprimer les dosettes et de les remplacer par du café moulu : acheter une cafetière à piston ou monter en gamme en prenant une cafetière à grain. Dans le premier cas, on bénéficie en outre d'une économie en électricité, par contre le café est moins bon et il faut la remplacer souvent (le verre casse facilement). Ce type de modèle coûte environ 20 euros et sa fabrication dégage 8,46 kg de CO2 dans l’air. Dans le second, on dépasse vite la centaine d'euros pour des machines pas toujours très robustes avec toute leur électronique.<br/>

Mais nous avons déjà deux machines à café dans le bureau… Jeter nos machines aurait un impact environnemental tel que cela ne vaut pas le coup d’en changer ! Leur fabrication a déjà produit 35,53 kg ce CO2. Utiliser ce que l’on a déjà, dans une démarche éco-responsable, c’est primordial. Aussi, changer nos habitudes n’est pas une tâche facile et il me semblait important que la mesure prise pour cette quantité industrielle de dosettes de café soit presque invisible, afin de faire évoluer doucement notre rapport aux déchets.
Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On composte ! Composter nos dosettes de café (et par extension nos autres déchets organiques) nous permet de limiter la quantité de déchets qui vont dans « la vraie poubelle » et de participer à la vie lilloise. À Lille, on peut trouver des lieux de compostage dans chaque quartier. Ceux-ci sont gérés par le collectif d'habitants composteurs ou des associations, ils sont accessibles en permanence et pour certains sur inscription (dans des jardins partagés, par exemple). Alors une fois par semaine, nos dosettes en cellulose et nos peaux de bananes se retrouvent dans ces bacs urbains.
Et ensuite, où va le compost ? <br/> Cela dépend des associations. Certaines récupèrent le compost directement chez les professionnels ou particuliers et peuvent héberger tout le processus de fermentation dans leurs locaux. D’autres apportent le compost chez des agriculteurs qui vont pouvoir gérer ces déchets et les utiliser. Par exemple, pour l’association Récup., cela se passe comme ça :<br/> « Une fois collectée, nous acheminons la matière organique à nos partenaires agricoles, qui se chargeront de l'enterrer à l'endroit de leurs futures cultures, nourrissant et revitalisant leurs sols. <br/>Jardiniers, maraîchers, collectifs de jardins partagés ou entreprises d'agriculture urbaine, nos partenaires sont généralement situés en zones péri-urbaines. Une partie de la matière collectée est également transformée en compost afin de pouvoir la redistribuer aux adhérents qui en auraient besoin. »
Vous aussi vous pouvez valoriser vos déchets et aller sur le site de la ville pour trouver votre composteurs de quartiers. <br/>Dans le quartier Bois Blancs, on peut en trouver un au Jardin des Passereaux, où s'organisent régulièrement des discussions autours de la vie de quartier et du recyclage des déchets. Un bon moyen de rencontrer ses voisins.<br/>
Rédaction et illustration : Léa Seiler<br/>
Directeur•trice de publication : Perrick Penet et Chloé Phillipot<br/>

Pour aller plus loin :

  • Compostage à Lille
  • Les Enchanterres
  • Des jardins et des Hommes

Ressources :

  • Une dosette un peu fort de café
  • Collectif Récup'
  • Le café, combien ça coûte ?
  • Calculateur d'impact environnemental
Léa Seiler green, compostage, café, piment, bande-dessinée Publication initiale le 06/01/2023
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