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L'utopie d'un éditeur de logiciels web, "start-long" du numérique.

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Semi-marathon

 Alors alors alors… On en a appris des choses durant ces 6 derniers mois. Il est l’heure du compte-rendu de mi-parcours ! <br/>
Dans ce hors-série spécial, on va parler des nouveaux relevés électriques, de la catastrophe du café et de la qualité de l’air.<br/>
Avant de parler des nouveaux relevés, on peut d’abord parler de notre amélioration sur les anciens. En effet, la dernière fois, Matthieu avait divisé par 4 sa consommation électrique, mais un nouveau choix a également été fait : sur les deux stagiaires que nous accueillons, l’un se voit octroyer un Mac mini, moins gourmand en énergie. Notre dernier score était de 42,1kWh ; le nouveau score mensuel, pour les consommations des postes, est de 22kwh.
On s’était quitté sur les relevés de ces postes, et sur un questionnement : Qu’est-ce qui consomme au bureau si les postes informatiques consomment moins de 10% de notre consommation totale ? <br/>
Pour vérifier cela, j’ai mesuré la consommation électrique de nos serveurs, et des éléments de la cuisine. Nous avons 6 serveurs au bureau, qui permettent entre autres d’héberger notre espace de discussion en interne, la sécurité des connexions, les sauvegardes de nos différents produits, etc. Nos plus gros produits (comme Opentime ou Fissa) sont hébergés en externe, chez OVH, à Roubaix. Cumulés, nos serveurs consomment donc 36kWh/mois. La cuisine, elle, est composée d’un réfrigérateur, de deux micro-ondes, d’une bouilloire et d’une cafetière. Elle consomme 14,7kWh en tout !
 Outre les nouvelles mesures, on peut aussi comparer les factures d’électricité entre janvier et avril. En janvier, nous avons consommé 322 kWh, et en avril, 163 kWh. Donc, au printemps, on consomme 2 fois moins qu’en hiver : logique, on n’allume plus du tout les lumières.<br/>

Sur les 163kwh, 60kwh sont consacrés aux éléments informatiques (serveurs + ordinateurs), 14,64kwh pour les éléments de la cuisine. Il reste environ 90kwh, dans lesquels doivent se retrouver les écrans, les imprimantes et la lumière. À la fin de l’hiver dernier, nous avons remplacé nos capteurs de mouvements par des interrupteurs, pour allumer la lumière et être sûrs qu’elle ne fonctionnait pas lorsque ce n’était pas utile. Nous verrons donc l’hiver prochain si cela a eu un impact !  Bon, la catastrophe du café.<br/>

Il est difficile d’admettre que je me suis trompée, particulièrement lorsqu’il s’agit de fédérer autour de nouvelles habitudes au bureau. Mais c’est le cas. L'inscription compostable sur un emballage signifie compostable industriellement.<br/>

Si un produit est compostable industriellement, il ne peut pas se dégrader dans un environnement naturel, il lui faut des conditions particulières, de préférence dans une usine. On utilise souvent des composteurs rotatifs où il fait plus de 70°C.<br/>

Nos nouvelles dosettes n'ont probablement jamais été compostables dans le bac à compost du quartier. D'ailleurs le fabriquant l'a avoué indirectement : sur d'autres types de dosettes (mais pas celles adaptées à notre machine), on peut distinguer une mention “compostable à la maison” ! Je n'ai sûrement pas été la seule à me faire avoir : triste compensation tout de même.

Bref, on essaye avec une machine à piston maintenant. On moud même nos grains de café. Au moins, on est sûr qu’il n’y a pas de déchets plastiques.<br/>
Enfin, la qualité de l’air.

Pour ce qui est de la qualité de notre air, on constate, malgré les fortes chaleurs, une amélioration de sa qualité : il est moins sec. <br/>

D’après notre outil de mesure, l’humidité est de moins en moins souvent dans l'orange, alors qu’avant, nous atteignions régulièrement le rouge. Les plantes ont été intégrées mi-mai dans le bureau, depuis, l’humidité de l’air est en moyenne de 40%, une augmentation de 10% ! Cela veut dire que ça marche !<br/>

Au moins une bonne nouvelle dans cette histoire. À voir si pendant l’été, la quantité de plantes que nous avons suffit à maintenir un niveau assez haut pour garantir notre confort, et si le chauffage en hiver n’assèche pas l’air.<br/>
En conclusion ?<br/>

La conclusion de ce mi-parcours, c’est que mettre des actions green en place, c’est dur. Mais quand ça marche, c’est vraiment valorisant.<br/>

La deuxième conclusion, c’est que par les temps qui courent, de plus en plus d’entreprises ont recours au green-washing, et que même en étant attentifs, on peut quand même se faire prendre dans les mailles du filet… Attention aux packagings mensongers !<br/>

Et puis finalement, le meilleur moyen de ne pas avoir à trier ses déchets, c’est de ne pas en produire.<br/>
Rédaction et illustration : Léa Seiler<br/>
Rédacteur•trice : Perrick Penet et Chloé Phillipot

Ressources :

  • Compost industriel
Léa Seiler green, électricité, compost, air Publication initiale le 11/07/2023
© 2004 - 2023 No Parking

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